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L'ordre d'exécution des caporaux Girard, Lechat, Lefoulon et Maupas. © http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/ |
mardi 17 mars 2015
17 mars 1915 - Affaire des caporaux de Souain
Joffre ordonne la suspension de l'offensive en Champagne, ce qui clôt la
bataille. A cette date, soit en six mois, les alliés ont perdu plus
d'un million d'hommes sur le front Ouest, et les Allemands 670000.
Affaire des caporaux de Souain. Le 10 mars, à Souain en Champagne, une
compagnie d'infanterie épuisée et démoralisée refuse d'effectuer une
attaque à l'évidence vouée à l'échec, d'autant plus que l'artillerie
française pilonne leurs propres lignes. Le général
Réveilhac ordonne alors au capitaine de lui transmettre les noms de
dix-huit hommes de troupes et six caporaux pour être traduits en conseil
de guerre. Les hommes de troupes, désignés arbitrairement, et deux
caporaux qui auraient pu ne pas entendre les ordres car situés en bout
de ligne sont acquittés, mais les quatre autres caporaux sont fusillés
le 17, deux heures avant que le recours en grâce qu'ils avaient obtenu
n'arrive. Dès le mois suivant, une campagne de réhabilitation est
entreprise par les veuves et la Ligue des droits de l'Homme, lesquels
seront systématiquement déboutés sans raison valable par
l'administration jusqu'en 1934.
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