mercredi 17 septembre 2014

17 septembre 1914 - Nouvelle-Guinée

Sur le flanc Ouest du front, les Français attaquent depuis Soissons vers Noyon, pour essayer de tourner les Allemands. Mais ceux-ci ont pleinement conscience de la manœuvre et se sont renforcés dans le secteur. Von Falkenhayn prévoit également d'attaquer dans quelques jours à Saint-Mihiel, dans la Meuse, pour distraire les Français de leur stratégie de contournement. Sur le front Est, les Autrichiens ne peuvent plus faire face aux Russes, que ce soit en Pologne ou en Galicie, et retraitent partout. Les Allemands sont contraints de les aider en envoyant toute une armée en soutient pour stopper les Russes. Cette dispersion est d'autant plus préoccupante que, selon le plan Schlieffen, les opérations en France aurait du se terminer et permettre d'envoyer les troupes qui y étaient affectées contre les Russes, ce qui n'est de fait pas possible. En Nouvelle-Guinée, la place allemande de Toma se rend aux Australiens sans combat, et avec elle toute la colonie. 

Hermann Detzner, un lieutenant allemand pour le moins aventurier. A la capitulation de la Nouvelle-Guinée, il s'enfonce dans la jungle avec une vingtaine d'hommes et mènera une guérilla pendant toute la guerre. Il se rendra finalement le 5 janvier 1919, dans un grand uniforme impeccable. Ayant passé quatre années dans une zone totalement inexplorée, il publiera après la guerre un livre intitulé "Quatre ans chez les cannibales de Nouvelle-Guinée". La photo est issue de son ouvrage. DETZNER, Hermann, Vier jahre unter kannibalen, Berlin, A. Scherl, 1921, 338 p.

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