Une batterie de mortiers de tranchée française pendant l'offensive de Champagne (la photo n'est pas datée). On constate l'aspect rudimentaire de la tranchée. Malgré la légende, il ne s'agit pas de crapouillots, nettement plus gros et apparus en 1915, mais de lance-bombes Cellerier. Il s'agit d'un mortier mis en service début novembre 1914, tenant surtout du système D. Au tout début de la guerre de tranchée, les soldats avaient perçu de vieux mortiers de bronze parfois sortis de musées, et il s'agit ici du premier mortier conçu spécialement pour cette guerre : Cellerier, un capitaine d'artillerie polytechnicien, a l'idée de récupérer comme mortier des corps d'obus de 77 mm allemands, disponibles en masse après chaque bombardement et montés sur une petite caisse en bois, et d'utiliser comme projectile une douille d'obus de 65 mm français remplie de grenaille et d'explosif. Même s'il s'agit d'un bricolage manquant de précision, il est tout de même suffisamment efficace pour que Joffre lui-même recommande d'en généraliser l'usage fin novembre, en attendant les crapouillots. © http://www.cheminots.net/ |
lundi 22 décembre 2014
22 décembre 1914 - Contre-offensive dans le Caucase
Approfondissement de l'offensive ottomane dans le Caucase, avec la
troisième armée. La bataille principale se jouera à Sarikamish, que les
Ottomans espèrent atteindre le 25 décembre avec des marches de 30 km par
jour, alors que les routes sont dans un état déplorable, dans une
région montagneuse avec des cols à 2500 m d'altitude. En Afrique du Sud,
les forces de la rébellion Maritz se sont reformées en Afrique
occidentale allemande, même si une partie a du traverser le désert du Kalahari avec plus d'un tiers de pertes. Elles attaquent à nouveau à travers la rivière Orange.
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