Toujours dans la cour des Invalides, c'est cette fois un Taube allemand capturé qui est présenté au public, le 28 février. © http://www.parisenimages.fr |
samedi 28 février 2015
28 février 1915 - Tentative à Vauquois
Les Français tentent une attaque à Vauquois, en Argonne, qui échoue
quatre fois de suite. Les Allemands bombardent les cathédrales de Reims
et Soissons.
vendredi 27 février 2015
27 février 1915 - Mauvais temps
Les Russes reprennent la ville de Przasnysz. Les opérations dans les
Dardanelles sont suspendues à cause du mauvais temps. Le cargo allemand
Dacia, qui revenait des Etats-Unis, est capturé par la marine française.
Un biplan Farman MF11 ramené du front le 27 février, et exposé quelques jours plus tard dans la cour de l'Hôtel des Invalides à Paris. Il n'a pas été remis en état au préalable, et quelques 400 impacts de tous types ont été relevés dessus. © http://albindenis.free.fr |
jeudi 26 février 2015
26 février 1915 - Lance-flamme
Les Français tentent un assaut en forme de reconnaissance sur le
Hartmannswillerkopf, ne progressant que d'une centaine de mètres et sans
parvenir à repérer précisément la ligne allemande. Premier usage du
lance-flamme par les Allemands en Argonne. Si l'armée allemande intègre
le lance-flamme depuis 1911, il n'a pas été utilisé jusque-là, et
restera très anecdotique encore jusqu'à la mi-1916.
Le fort de Vaux après les bombardements du 26 février. Les forts de Verdun subissent quelques tirs d'artillerie de siège en février 1915. Le 26, 129 obus de 380 et 420 mm tombent sur celui de Vaux. Ceux-ci ne se reproduiront pas avant la bataille de Verdun proprement dite, l'année suivante. © http://www.lesfrancaisaverdun-1916.fr |
mercredi 25 février 2015
25 février 1915 - Bataillons de travail
Les combats continuent en Champagne : les français ne parviennent pas à
prendre les positions allemandes, d'autant que les abris sont
suffisamment enterrés pour résister aux obus, et les contre-attaques
allemandes n'aboutissent pas non plus. Second bombardement
franco-britannique à longue distance sur les forts ottomans des
Dardanelles. Les forts à l'entrée du détroit sont réduits au silence, et
le passage dégagé des mines. Première action notable de l'empire
ottoman contre les Arméniens : les militaires arméniens sont
démobilisés, désarmés et affectés à des "bataillons de travail" à
l'arrière, officiellement dans la crainte qu'ils ne collaborent avec les
Russes, et en réalité déjà dans l'idée de leur élimination. Ils seront
effectivement employés à des travaux de voirie, mais seront exécutés par
petits groupes tout au long de l'année. En une semaine de blocus, les
sous-marins allemands ont coulé sept navires marchands britanniques.
mardi 24 février 2015
24 février 1915 - Przasnysz
Les Allemands traversent le Niemen et prennent aux Russes la ville de Przasnysz, avec 10000 prisonniers et 20 canons.
Un Morane-Saulnier type L s'apprête à décoller du terrain de Treux, dans la Somme. L'équipage va tester un fusil-mitrailleur Chauchat. © http://albindenis.free.fr |
lundi 23 février 2015
23 février 1915 - Lemnos
Reprise de l'attaque en Champagne, sans résultat important. Au
Reichakerkopf, les Allemands se contentent de canonner quelques peu les
lignes françaises, ils ne bougent plus pendant une semaine. Les
Britanniques occupent l'île de Lemnos, en mer Egée.
Un menu concocté près du front le 23 février. © http://centenaire.org |
dimanche 22 février 2015
22 février 1915 - Fin des Lacs Mazuriques
Les Allemands continuent à progresser sur les pentes du Reichakerkopf.
Les contre-attaques françaises échouent, mais les attaquants semblent
également à bout de souffle. Les Zeppelins bombardent Calais, et
l'artillerie allemande Reims dont la cathédrale est touchée.
Contre-attaque de la 12e armée russe aux Lacs Mazuriques. Celle-ci
stoppe sur place l'avancée allemande et met fin à la bataille. Les
Russes ont perdu la quasi-intégralité des 200000 hommes qui tenaient
le secteur, mais ils ont réussi à éviter l'invasion de leur pays, et ne
comptent pas non plus sortir de la guerre. Les Allemands, même si
beaucoup moins touchés, n'ont donc pas atteint leurs objectifs, d'autant
que les Autrichiens qu'ils voulaient supporter n'y parviennent pas
mieux dans le Sud. Le front n'évoluera plus significativement jusqu'en
mai. Passage entre l'Irlande et l'Ecosse interdit par le gouvernement
britannique. Premiers mouvements Sud-Africains en direction de l'Afrique
occidentale allemande.
Libellés :
12e armée,
Afrique du Sud,
Afrique occidentale,
Bois Grenier,
Calais,
Cameronians,
Ecosse,
grenade,
Irlande,
lacs Mazuriques,
Reichakerkopf,
Reims,
Zeppelin
samedi 21 février 2015
21 février 1915 - Capitulation aux Lacs Mazuriques
En Alsace, les Allemands prennent définitivement le Reichakerkopf ; les
Français essaient bien de contre-attaquer, mais l'artillerie est à court
de munitions, et les importantes chutes de neige gênent les opérations.
Aux Lacs Mazuriques, le 20e corps d'armée russe est totalement encerclé
par la 10e armée allemande et finit par se rendre. Cependant, ils ont
résisté assez longtemps pour permettre au reste de l'armée de se
réorganiser sur des positions défensives et préparer une contre-attaque
pour le lendemain. Raids aériens allemands sans conséquence sur
l'Angleterre.
Près d'Arras, un soldat allemand blessé est finalement mort de froid dans une grange, où il a été découvert par des soldats français et mis en scène sur une échelle pour la photo. Le Miroir, 21 février 1915 ; © http://lewebpedagogique.com |
vendredi 20 février 2015
20 février 1915 - Avions au Rufiji
Les opérations se calment pour quelques jours en Champagne, le temps de
se réorganiser et d'acheminer des renforts. Les Français
contre-attaquent sur le Reichakerkopf, sans résultat. Aux Eparges, les
Français, qui n'ont pour l'instant pris que les premières lignes
allemandes, lancent un assaut pour avancer plus profondément. Toutefois,
même s'ils y parviennent dans un premier temps, les Allemands ont reçu
des renforts et ils sont finalement repoussés sur leur
position de départ. Les Français resteront donc sur les premières
lignes allemandes sans rien tenter de plus, et ce jusqu'à la mi-mars.
Deux avions arrivent de Grande-Bretagne dans la zone du Delta du Rufiji,
pour aider à traquer le croiseur allemand Koenigsberg qui y est
toujours dissimulé. Il est décidé d'employer les troupes Australiennes
et Néo-Zélandaises stationnées en Egypte pour l'opération dans les
Dardanelles. Reims est bombardée.
Le "point X" aux Eparges, but de l'attaque plusieurs mois durant, que les Français ne parviendront jamais à prendre. © http://patrimoine-de-france.com |
Libellés :
Australie,
avion,
Champagne,
Dardanelles,
Egypte,
Eparges,
Grande-Bretagne,
Königsberg,
Nouvelle-Zélande,
point X,
Reichakerkopf,
Reims,
Rufiji
jeudi 19 février 2015
19 février 1915 - Belridge
Cette fois, les Allemands ne parviennent pas à reprendre aux Français
leurs tranchées sur la crête des Eparges. Les Allemands lancent une
nouvelle opération en Alsace, enlevant le Reichakerkopf et obligeant les
Français à appeler leurs réserves sur le sommet. L'escadre
franco-britannique à l'entrée des Dardanelles commence à pilonner les
positions ottomanes sur la côte. Premier torpillage d'un navire sans
avertissement par un sous-marin allemand. La victime est le cargo
norvégien Belridge ; la Norvège, neutre, perdra presque 2000 marins et
la moitié de sa flotte de commerce suite aux torpillages allemands
pendant le conflit.
Le navire de bataille britannique HMS Cornwallis tire sur les positions ottomanes dans les Dardanelles, le 19 février. Domaine public. |
mercredi 18 février 2015
18 février 1915 - Blocus sous-marin
Après avoir bombardé la crête des Eparges toute la nuit, les Allemands
lancent une contre-attaque et reprennent leurs positions à 8h. Ceci
n'empêche pas les Français de relancer une nouvelle attaque à 15h, et de
prendre à nouveau la crête. Les sous-marins allemands commencent le
blocus de la Grande-Bretagne : la consigne est de détruit tout navire
ennemi ou neutre, même civil, dans les eaux territoriales britanniques.
Pendant six mois, les Allemands causent plus de pertes à l'Entente que
ceux-ci ne peuvent construire de navires, mais causent également la
colère des pays neutres et en particulier des Etats-Unis.
La zone de blocus allemand autour de la Grande-Bretagne. Österreichische Illustrierte Zeitung, 28 février 1915 ; domaine public. |
mardi 17 février 2015
17 février 1915 - Les Eparges
L'offensive se poursuit pendant trois jours en Champagne, avec toujours
les mêmes objectifs, sensiblement les mêmes résultats, et des pertes
très lourdes. Les Français décident de réduire le saillant allemand de
Saint-Mihiel, au Sud de Verdun. Ils décident d'attaquer au Nord sur la
crête des Eparges, un point avancé des Hauts-de-Meuse. Après une
approche progressive réalisée pendant l'hiver, quatre mines sautent au
matin, les troupes françaises parvenant à conquérir
la crête dans la foulée. Toutefois, les Allemands bombardent lourdement
les positions nouvellement acquises. Début des opérations en vue du
débarquement des troupes de l'ANZAC aux Dardanelles (prévu pour avril) :
un hydravion lancé depuis le HMS Ark Royal effectue une reconnaissance
sur les positions ottomanes. Les Zeppelins allemands L3 et L4, employés
pour des missions de reconnaissance en mer du Nord, sont détruits suite à
un atterrissage d'urgence au Danemark lors d'une tempête.
Le secteur des Eparges. La zone en rose clair, correspondant au terrain sécurisé à la fin de la première attaque le 21 au soir, équivaut sensiblement à celui acquis dès le 17. © http://www.39-45.org/ |
Libellés :
ANZAC,
Ark Royal,
Champagne,
Danemark,
Dardanelles,
Eparges,
Hauts-de-Meuse,
hydravion,
L3,
L4,
mer du Nord,
mine,
Saint-Mihiel,
Verdun,
Zeppelin
lundi 16 février 2015
16 février 1915 - Oyem
En Champagne, les Français réactivent leur offensive, notamment pour
éviter que les Allemands ne puissent envoyer plus de troupes en Russie.
Ils manquent toujours d'artillerie lourde et les conditions climatiques
sont déplorables, les résultats sont donc variés selon les secteurs. Ils
font également pression dans le secteur de Vauquois. Nouveaux raids
aériens franco-britanniques sur les ports belges. Les Français occupent
Oyem, au Cameroun.
Tombe provisoire du soldat Eugène Dieude, tué au combat le 16 février à Minaucourt-le-Mesnil-lès-Hurlus, dans la Marne. © dzol'khan ; http://www.panoramio.com |
dimanche 15 février 2015
15 février 1915 - Mutinerie de Singapour
Explosion de deux fourneaux de mines français au niveau du saillant de
Verdun ; les mortiers de 420 mm allemands, les Grosses Bertha,
bombardent le fort de Douaumont. L'Entente suggère à la Grèce
d'intervenir pour aider la Serbie, en lui promettant une aide militaire.
samedi 14 février 2015
14 février 1915 - Chameaux
vendredi 13 février 2015
13 février 1915 - Le Pantalon
Exécution du deuxième classe Lucien Bersot, connue du public pour avoir
inspiré le téléfilm "Le Pantalon". N'ayant pas reçu de pantalon d'hiver,
celui-ci en a demandé un au sergent-fourrier, lequel ne lui ramena
qu'un vêtement en loques et maculé de sang récupéré sur un cadavre. Il
le refusa, ce qui le conduisit en cour martiale de manière totalement
illégale à plusieurs points de vue, sur ordre du commandant du régiment
cherchant à faire un exemple. Il fut condamné
à mort pour "refus d'obéissance", là encore illégalement (cette
accusation ne peut entraîner la peine de mort à l'arrière). Il a été
réhabilité en 1922, ses camarades ayant tenté de le défendre ayant eux
été envoyés aux travaux forcés où certains sont morts. Le commandant,
protégé par Maginot, a échappé à tout poursuite tout en recevant la
légion d'honneur, jusqu'à sa retraite en 1924.
Portrait de Lucien Bersot. Domaine public. |
jeudi 12 février 2015
12 février 1915 - Chasseurs alpins
34 avions britanniques exécutent des raids sur les villes portuaires de
Belgique. Les Allemands et les Autrichiens avancent dans les différents
secteurs du front Est. Les Etat-Unis protestent auprès de l'Allemagne
vis-à-vis de leur politique de guerre sous-marine : ils demandent à ce
que les bâtiments neutres ne soient pas attaqués.
Illustration évoquant la prise de la ferme du Sudel le 12 février, dans les Vosges, par les chasseurs alpins français. © http://aufildesmotsetdelhistoire.unblog.fr |
mercredi 11 février 2015
11 février 1915 - Pavillons neutres
Dans les Carpates, troisième attaque allemande sur le mont Zwinin,
toujours sans succès. Ceux-ci en concluent qu'ils ne peuvent enlever les
tranchées russes sans artillerie lourde, et s'enterrent en attendant
l'arrivée de celle-ci, comprenant un obusier de 305 mm. En Afrique du
Sud, le général Louis Botha commence à constituer une force de frappe
destinée à envahir l'Afrique occidentale allemande à partir de mars. Les
Etats-Unis envoient une note à la Grande-Bretagne critiquant leur
politique vis-à-vis des pavillons neutres. Dans le même temps, le cargo
allemand SS Dacia quitte les Etats-Unis direction Bremen, avec une
cargaison de coton.
Une tranchée allemande sur le mont Zwinin, en février 1915. Domaine public. |
Libellés :
305 mm,
Afrique du Sud,
Afrique occidentale,
Botha,
cargo,
Carpates,
coton,
Dacia,
Etats-Unis,
Grande-Bretagne,
pavillon,
tranchée,
Zwinin
mardi 10 février 2015
10 février 1015 - Rations réduites
La Douma, le parlement russe, vote la poursuite de la guerre sur une
durée indéterminée. La ration de pain en Allemagne est réduite à 225
grammes par jour et par personne. En France, les bons du Trésor peuvent
être émis en plus grand nombre, jusqu'à 3,5 milliards de francs.
Les officiers du 1st County of London Yeomanry s'entraînent à charger à cheval dans le Richmond Park de Londres, le 10 février. Domaine public. |
lundi 9 février 2015
09 février 1915 - Canal fermé
Seconde attaque allemande sur le mont Zwinin, sans plus de succès que la
première. La première division canadienne arrive en France depuis la
Grande-Bretagne. Les Russes sont de plus en plus menacés d'encerclement
aux Lacs Mazuriques. Le canal de Suez est fermé pour les bateaux
neutres.
Un canon allemand de 77 mm exposé dans la cour d'honneur des Invalides. L'Excelsior, 9 février 1915 ; © http://www.parisenimages.fr |
dimanche 8 février 2015
08 février 1915 - Eaton Machine Gun Battery
Opérations habituelles : combats sans avancée à l'Ouest, poursuite de
l'offensive des Empires centraux à l'Est, ainsi que de la retraite des
Ottomans dans le Sinaï. Dans la mer Noire, les flottes russe et ottomane
bombardent chacune les ports de l'adversaire.
Un camion blindé armé de mitrailleuses de la "Eaton Machine Gun Battery", le 8 février. Cette unité, financée et équipée par la société canadienne Eaton, est formée de 15 véhicules de ce type. © http://www.archives.gov.on.ca |
samedi 7 février 2015
07 février 1915 - Second bataille des Lacs Mazuriques
Début de la seconde bataille des Lacs Mazuriques. Hindenburg, avec des
forces reconstituées (100000 hommes, soit encore deux fois moins que les
Russes), tente de pousser les Russes vers la Vistule, pour peut-être
les forcer à sortir de la guerre. En pleine tempête de neige, les
Allemands attaquent violemment le Sud du dispositif russe, qui retraite
en désordre pendant deux semaines, laissant de nombreux prisonniers et
menaçant tout le reste de l'armée d'encerclement.
Dans les Carpates, les Allemands, retranchés sur les pentes du mont
Zwinin, lancent une première attaque d'envergure pour prendre les
retranchements russes sur le sommet, sans succès. Deuxième journée
d'action en France pour récolter des fonds : cette fois, il s'agit de la
"journée du 75", où les souscripteurs recevaient un petit insigne
représentant le canon, et qui sera prolongée étant donné son succès. Le
Bureau des affaires étrangères britanniques justifie l'usage du drapeau
américain par le Lusitania par la nécessité d'"éviter la capture" en
mer. Garibaldi arrive en France pour organiser une "légion" à son nom.
Libellés :
Carpates,
Champs-Elysées,
drapeau,
Garibaldi,
Hindenburg,
journée de solidarité,
journée du 75,
lacs Mazuriques,
Légion garibaldienne,
Lusitania,
Vistule,
Zwinin
vendredi 6 février 2015
06 février 1915 - Lusitania à Liverpool
Malgré l'interdiction énoncée le 1er février, le paquebot britannique
Lusitania arbore un drapeau américain en arrivant à Liverpool.
Un régiment d'infanterie bavarois défile à Péronne devant le roi Ludwig III de Bavière, le 6 février. © http://www.akpool.co.uk/ |
jeudi 5 février 2015
05 février 1915 - Vickers F.B.5
Mise en service du chasseur britannique Vickers F.B.5. Il s'agit du
premier avion équipé d'une mitrailleuse, servie par un mitrailleur placé
devant le pilote, sachant que l'hélice est située derrière ce dernier.
Les gouvernements français, britannique et russe s'entendent pour mettre
en commun leurs ressources financières. Le Royaume-Uni examine un
projet de loi pour augmenter son armée à 3 millions d'hommes. Ils ont
déjà perdu plus de 100000 hommes sur le front Ouest.
Un Vickers F.B.5 "Gunbus". On distingue nettement la place du mitrailleur ainsi que l'hélice à l'arrière. Domaine public. |
mercredi 4 février 2015
04 février 1915 - Bataille de Zwinin
Au petit matin, les Britanniques découvrent que les Ottomans ont levé le
camp sur le canal de Suez, à part une arrière-garde et quelques
snipers. Ceux-ci, à la limite de leurs lignes de ravitaillement, se sont
repliés dans le Sinaï après avoir perdu 1500 hommes, contre 32 pour les
Britanniques. Ils notent la difficulté de retenter une telle
entreprise, mais leurs adversaires ne les poursuivent pas non plus,
manquant d'entraînement et de matériel. Dans les Carpates,
les Allemands débutent la bataille de Zwinin : il s'agit de prendre le
mont du même nom, les combats se déroulant entre 800 et 1100 mètres
d'altitude, dans une neige pouvant atteindre 3 mètres et par -20° la
nuit ; pour l'instant, les Allemands s'aperçoivent juste que les Russes
ont fortifié le sommet, et sont contraints de s'enfouir dans la neige.
Bataille de Kakamas, en Afrique du Sud. Quelques troupes britanniques
empêchent les Allemands de prendre position d'un point de passage et
d'invasion possible sur la rivière Orange. Les Allemands déclarent les
eaux territoriales britanniques zone de guerre, et annoncent le début de
la guerre sous-marine pour le 18 février.
Un groupe de soldats du 36e régiment d'infanterie coloniale, le 4 février. Certains ont leur quart à la main. © http://agonpre.free.fr |
mardi 3 février 2015
03 février 1915 - Canal de Suez
En Champagne, une série de mines allemandes explosent, mais les
tranchées enlevées dans l'attaque sont reprises, au prix de 2000 morts
côté français. A 4h30 du matin, les sentinelles britanniques aperçoivent
au clair de Lune les Ottomans avançant des ponts flottants et des
barques sur le canal de Suez. Malgré des tentatives à plusieurs
endroits, aucun soldat ne passe jusqu'à l'aube. A partir de 6h, des
attaques plus importantes sont lancées mais échouent ou sont
rapidement contre-attaquées. Les combats cessent en milieu
d'après-midi, les Ottomans n'ont rien gagné et ont perdu l'effet de
surprise.
Les entonnoirs de mines dans le secteur de la Main de Massiges. Après presque 6h de préparation d'artillerie, deux mines allemandes explosent à midi, envoyant des débris à 100 mètres de hauteur. La force de l'explosion est due au fait que les français comptaient eux-mêmes faire exploser des mines dans l'après-midi, qu'ils avaient déjà remplies d'explosifs : elles ont donc sauté en même temps que les mines allemandes. © http://www.lamaindemassiges.com |
lundi 2 février 2015
02 février 1915 - Préparation britannique
Les Britanniques, qui ont détecté les mouvements ottomans, comprennent
que ceux-ci attaqueront en priorité dans le secteur central, qu'ils
renforcent. L'Allemagne envoie des financements à la Bulgarie.
Passage en revue à Llandudno, au Pays de Galles, le 2 février. © http://www.peoplescollectionwales.co.uk |
dimanche 1 février 2015
01 février 1915 - Approche à Suez
Les Russes progressent sur l'ensemble du front, en Prusse et dans le
Carpates. Sur le Canal de Suez, les Ottomans, qui se déplacent
uniquement de nuit, sont persuadés d'être passés inaperçus, leurs
éclaireurs ayant observé des officiers britanniques jouant au football.
Ils établissent leur camp à 25 km du canal. Les bateaux neutres ont
interdiction d'utiliser les ports britanniques. L'Allemagne rationne le
pain.
Des troupes néo-zélandaises sur le canal de Suez, en février 1915. © http://nzetc.victoria.ac.nz |
Inscription à :
Articles (Atom)