mardi 31 mars 2015

31 mars 1915 - Rayons X

Combats importants dans les Carpates.

Mise en scène d'une radio du thorax, le 31 mars. La radiographie se développe pendant la guerre, avec notamment le rôle important de Marie Curie. Les premiers services de existent cependant depuis une vingtaine d'année déjà, 1896 en Allemagne et 1897 en France, alors que les rayons X n'ont été découverts qu'en 1895. © http://www2.biusante.parisdescartes.fr

lundi 30 mars 2015

30 mars 1915 - Krasnopol

Les Sud-Africains occupent Aus, en Afrique occidentale allemande.

Combats entre Allemands et Russes à Krasnopol. La photographie n'est pas datée mais pourrait se situer dans cette période. © http://www.stahlgewitter.com/

dimanche 29 mars 2015

29 mars 1915 - Caoutchouc

Les Allemands créent une flottille de sous-marins chargée de menacer la Grande-Bretagne. Accord entre le gouvernement britannique et les producteurs de caoutchouc américain, faisant de la Grande-Bretagne le seul pays d'exportation de cette matière.

Le transport de la soupe dans une tranchée à Dompierre, dans l'Oise, le 29 mars. © Archives départementales de l'Ain, http://www.archives-numerisees.ain.fr

samedi 28 mars 2015

28 mars 1915 - Char Frot-Turmel-Laffly

La flotte russe bombarde les ports ottomans de la Mer Noire. Les forces ottomanes stationnées au Yemen envahissent l'Aden, sous protectorat britannique. Le paquebot britannique Falaba est le premier transport de passagers civils coulé par un sous-marin allemand. La Conférence internationale des femmes socialistes, à Berne, se prononce en faveur de la paix.

Essai du Char Frot-Turmel-Laffly, ou Rouleau cuirassé Paul Frot, le 28 mars. L'idée d'un véhicule tout-terrain embarquant un canon a été émise dès août 1914 par Jean Baptiste Estienne, qui y voyait là la clé de la victoire dans cette guerre. L'un des premiers prototypes a été celui-ci, présenté au Ministère de la Guerre le 1er décembre 1914 par Paul Frot. L'essai du 28 mars a démontré sa capacité à détruire des barbelés et à gravir une côte, mais il manquait clairement de maniabilité ; il a donc été abandonné au profil du Tracteur Estienne, puis du Schneider CA1, premier char français à voir le combat en février 1916. Le char Frot, armé de mitrailleuses, pesait 10 tonnes pour une longueur de 7 mètres, un équipage de 9 hommes, et une vitesse de 3 à 5 km/h. Les armes visibles sur la photo sont des retouches de l'image, n'ayant en réalité jamais été installées. Alain Gougaud, L'aube de la Gloire ; Domaine public.

vendredi 27 mars 2015

27 mars 1915 - Point X

Aux Eparges, une dernière attaque française permet de prendre 300 mètres de tranchée aux Allemands. Le point X, objectif de l'offensive, n'est plus qu'à 100 mètres, mais toujours imprenable. La flotte russe de mer Noire bombarde les forts ottomans du Bosphore.

Une tombe collective aménagée par les Allemands pour 17 "braves Français" (d'après les inscriptions sur la croix), appartenant pour la plupart au 166e RI et morts au combat le 27 mars à Marcheville-en-Wöevre, dans la Meuse. © http://pages14-18.mesdiscussions.net

jeudi 26 mars 2015

26 mars 1915 - Croix de Guerre

Une attaque française, cette fois bien coordonnée avec l'artillerie, parvient à reprendre le Hartmannswillerkopf. Ce secteur se fait plus calme pour un moment, mais les Allemands sont obligés d'y maintenir de bonnes unités d'infanterie et d'artillerie, qui font défaut ailleurs. Projet de création d'une Croix de Guerre en France.

Des prisonniers de guerre français au travail à Münich, sous la surveillance de gardes. © http://www.muenster.de

mercredi 25 mars 2015

25 mars 1915 - Medea

Le cargo néerlandais Medea est arraisonné, fouillé puis coulé par un sous-marin allemand, ce qui constitue une première.

Un dessin paru dans un tabloïd britannique, dans lequel la famine apparaît à la porte des allemands pauvres. Compte tenu du contexte, il ne s'agit pas de dénoncer cet état de fait, mais au contraire de se réjouir des bons résultats du blocus britannique. Western Mail, 25 mars 1915 ; © http://www.cartoonww1.org/

mardi 24 mars 2015

24 mars 1915 - Armée de Gallipoli

Les Ottomans créent une 5e armée, chargée de la défense de Gallipoli.

Une pièce d'artillerie de campagne britannique dans le secteur d'Ypres. Illustrated War News, 33, 24 mars 1915 ; © http://digital.nls.uk/…/soldier/at-the-front/field-guns.html

lundi 23 mars 2015

23 mars 1915 - Navire porte-ballon

Seconde et dernière tentative d'attaque sur le Reichakerkopf, sans plus de résultats que la veille. Les Allemands se réorganisent sur le mont Zwinin : les Russes ayant à présent des troupes disponibles après la chute de Przemyśl, les Allemands s'attendent à une attaque à tout moment, d'autant que la neige commence à dégeler et que des torrents de boue s'ajoutent au manque chronique de ravitaillement, notamment en nourriture. De fait, même si les Russes sont parvenus à creuser des mines sous les tranchées allemandes, leurs assauts de la fin mars sont repoussés. Une offensive générale est préparée pour le 9 avril. Le Manica, un cargo retiré du service, est relancé par la marine britannique en temps que premier navire porte-ballon, afin de guider les tirs d'artillerie dans les Dardanelles. Les gouvernements japonais et chinois traitent en secret de leur future politique concernant la Mandchourie.

Préparation du ballon du Manica, de type "Drachen", pendant les opérations à Gallipoli. Imperial War Museum, domaine public.

dimanche 22 mars 2015

22 mars 1915 - Chute de Przemyśl

Les français tentent une contre-attaque sur le Reichakerkopf, mais les lignes sont si proches que la préparation d'artillerie est impossible, et l'attaque échoue. La place autrichienne de Przemyśl se rend aux Russes, après avoir détruit tout ce qui devait l'être dans la ville. On compte 117000 prisonniers, dont 9 généraux. La place a résisté pendant 133 jours. Elle accueillait 18000 civils en plus de la garnison militaire, dans un désordre assez général sous le feu constant de l'artillerie russe, avec la menace constante de la famine et du choléra, conduisant à de multiples tensions interethniques et notamment antisémites : les ordres du jour devaient être traduits en quinze langues différentes. A cela s'ajoutent les exactions commises par les militaires sur les civils, notamment envers les jeunes filles officiellement employées comme infirmières à l'hôpital. Militairement, ce siège a vu la première utilisation intensive de la poste aérienne, avec 27 liaisons pendant le siège, plus des ballons et des pigeons. De plus, même si les Russes n'ont pas profité de cette victoire pour lancer une offensive majeure dans la région, la perte de Przemyśl porte un coup important au moral des Autrichiens, avec de plus la perte de plus de 100000 hommes dont ils ne se remettront jamais. Toutefois, la route serait désormais ouverte pour la Russie à une invasion de la Hongrie, et les empires centraux mettent sur pied une contre-attaque d'envergure dans la région pour le printemps.

Vue d'un des forts de Przemyśl après la chute de la place ; la photographie n'est pas datée. Library of Congress ; domaine public.

samedi 21 mars 2015

21 mars 1915 - Raid sur Paris

Premier raid de Zeppelin sur Paris, visant la gare Saint-Lazare et la gare du Nord. L'Allemagne lance un deuxième emprunt de guerre, de 9 milliards de marks.

Des hommes de la première légion polonaise, servant dans l'armée austro-hongroise, le 21 mars. Domaine public.

vendredi 20 mars 2015

20 mars 1915 - Assaut sur le Zwinin

Les Français tentent une nouvelle fois d'attaquer aux Eparges, mais cette fois-ci sont arrêtés, entre autres, par leurs propres canons qui tirent trop court. Derniers épisodes des combats pour les sommets d'Alsace, pendant une semaine. Le 20 mars, les Allemands parviennent à enlever de nouveau le Reichakerkopf. Les Allemands parviennent enfin à prendre position au sommet du mont Zwinin, même si les Russes occupent toujours la moitié de la montagne. Combat à Jakalswater, en Afrique occidentale Allemande. Les Britanniques promettent aux Grecs que l'île de Lemnos, ottomane avant-guerre, leur reviendra après la guerre.

Une représentation d'artiste, non datée, d'un assaut allemand victorieux sur le Zwinin. Domaine public.

jeudi 19 mars 2015

19 mars 1915 - Dernière sortie à Przemyśl

Les Français tentent de prendre la seconde ligne allemande aux Eparges, mais un barrage d'artillerie lourde les arrête. La garnison autrichienne de Przemyśl tente une dernière attaque pour briser l'encerclement, qui échoue. Le gouvernement néerlandais proteste contre le blocus de l'Entente. Le soldat Auguste Gonsard est fusillé pour abandon de poste et automutilation : il s'était replié après avoir été blessé par une balle allemande, mais le médecin l'ayant examiné avait considéré que le tir avait été fait à bout portant. Il a été réhabilité en 1925.

Marché aux pommes de terre arrivant directement par le fleuve, à Munich, le 19 mars. © http://www.muenster.de

mercredi 18 mars 2015

18 mars 1915 - Fiasco aux Dardanelles

Nouvelle offensive françaises aux Eparges. La première ligne allemande est prise, mais la seconde est trop proche pour pouvoir être bombardée par l'artillerie sans toucher les fantassins, et l'assaut s'arrête là. Première attaque d'importance sur les Dardanelles, la flotte franco-britannique comprenant 18 navires de bataille, auxquels s'ajoutent des croiseurs et destroyers. Celle-ci est un fiasco : les démineurs, pilotés par des civils, sont pris sous le feu des ottomans et battent rapidement en retraite, sans avoir beaucoup nettoyé le champ de mine. Les navires britanniques Irresistible et Inflexible sont gravement endommagés par les mines, et le français Bouvet explose avec tout son équipage. Trois autres navires sont également perdus, et toute la flotte fait machine arrière. Les pertes en matériel ne sont pas trop graves, car il s'agit de vieux bâtiments obsolètes, mais il ne sera plus question de tenter de forcer le détroit uniquement par mer, un débarquement étant alors prévu pour fin avril. Accord entre la Grande-Bretagne, la France et la Russie sur le futur partage de l'empire ottoman, qui deviendra caduc lorsque la Russie conclura une paix séparée avec l'Allemagne.

L'Irresistible en train de couler. Après l'explosion de la mine, il dérive vers le rivage, sous le feu des canons ottomans. L'équipage est alors transféré sur l'Ocean, qui heurte lui-même une mine peu après. Au final, les deux équipages pourront être en grande partie sauvés. Domaine public.

mardi 17 mars 2015

17 mars 1915 - Affaire des caporaux de Souain

Joffre ordonne la suspension de l'offensive en Champagne, ce qui clôt la bataille. A cette date, soit en six mois, les alliés ont perdu plus d'un million d'hommes sur le front Ouest, et les Allemands 670000. Affaire des caporaux de Souain. Le 10 mars, à Souain en Champagne, une compagnie d'infanterie épuisée et démoralisée refuse d'effectuer une attaque à l'évidence vouée à l'échec, d'autant plus que l'artillerie française pilonne leurs propres lignes. Le général Réveilhac ordonne alors au capitaine de lui transmettre les noms de dix-huit hommes de troupes et six caporaux pour être traduits en conseil de guerre. Les hommes de troupes, désignés arbitrairement, et deux caporaux qui auraient pu ne pas entendre les ordres car situés en bout de ligne sont acquittés, mais les quatre autres caporaux sont fusillés le 17, deux heures avant que le recours en grâce qu'ils avaient obtenu n'arrive. Dès le mois suivant, une campagne de réhabilitation est entreprise par les veuves et la Ligue des droits de l'Homme, lesquels seront systématiquement déboutés sans raison valable par l'administration jusqu'en 1934.

L'ordre d'exécution des caporaux Girard, Lechat, Lefoulon et Maupas. © http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/

lundi 16 mars 2015

16 mars 1915 - Batavier V

En Champagne, l'offensive française n'a pas brisé les Allemands, même si ceux-ci ne parviennent pas à contre-attaquer efficacement non plus. L'offensive est donc suspendue.

Le 16 mars, le sous-marin allemand U-28 arraisonne le paquebot hollandais Batavier V afin de l'amener à Zeebrugge, malgré la neutralité des Pays-Bas. Le W2 est un bateau pilote chargé d'escorter le paquebot à travers les champs de mine. La photo a été prise par un passager du Batavier V. Domaine public.

dimanche 15 mars 2015

15 mars 1915 - Bois sabot

Prise du bois Sabot par les français en Champagne, dernière position à être enlevée dans le cadre de cette offensive. Le Blonde est le premier navire marchand attaqué par un avion. Exécution du soldat Mardochée Louis Lévy : celui-ci été parti dormir dans un boyau de communication et a été condamné pour abandon de poste. Il était déficient mentalement, et aurait du être réformé pour cela.

L'escadre russe de la mer Noire, avec ici le Rostislav, fait feu sur les forts ottomans à l'entrée orientale du détroit du Bosphore, le 15 mars. Domaine public.

samedi 14 mars 2015

14 mars 1915 - Dresden

Le Dresden, dernier croiseur allemand encore à flot, est coulé par un navire britannique au large du Chili. Le soldat Louis Longuetaud est fusillé pour l'exemple.

Le Dresden à l'île Juan Fernandez, juste avant d'être coulé. On distingue le drapeau blanc sur le mât arrière. Domaine public.

vendredi 13 mars 2015

13 mars 1915 - Barrage roulant

A Neuve-Chapelle, la nouvelle attaque britannique n'a pas lieu, l'artillerie ayant du utiliser toutes ses munitions pour stopper la contre-attaque allemande de la veille. L'offensive est abandonnée. Au final, elle n'a pas d'effet stratégique, mais son succès initial renforce l'opinion que les Français et les Allemands se font des Britanniques. S'il s'agit de la première utilisation du barrage roulant (un bombardement qui avance en « nettoyant » le terrain juste devant l'infanterie), on s'aperçoit également que les barrages d'artillerie ne suffiront pas à sortir de la guerre des tranchées, et dans le même temps que l'économie de production doit être révisée pour éviter de se retrouver à nouveau à court d'obus. Les Russes parviennent enfin à progresser dans le siège de Przemyśl, qui dure depuis cinq mois : il faut dire que les Autrichiens et Allemands n'essaient plus de secourir la garnison depuis deux semaines. A cette date, les Russes parviennent à passer les défenses au Nord de la ville, même si une ligne de défense improvisée les retient encore quelques jours, le temps de détruire tout le matériel encore présent en ville. Le cargo suédois Hanna est coulé par un sous-marin allemand. Il s'agit de la première perte d'un navire neutre par un sous-marin allemand (le norvégien Belridge avait déjà été torpillé en février, mais n'avait pas coulé).

Un canon allemand abandonné à Neuve-Chapelle. Celui-ci a été détruit le 10 mars après avoir infligé de lourdes pertes au 2nd Cameronians. © http://media.iwm.org.uk

jeudi 12 mars 2015

12 mars 1915 - Contre-attaque à Neuve-Chapelle

A Neuve-Chapelle, les Allemands lancent une contre-attaque générale avec 16000 hommes, qui échoue, mais oblige également les Britanniques à stopper leurs attaques. Ils se renforcent donc sur les positions conquises, dans l'idée de lancer une nouvelle attaque le lendemain. Début d'une série d'attaques françaises de grande envergure en Champagne, sur plusieurs jours. Les gains sont au mieux très limités, les Allemands contre-attaquant régulièrement. Les Britanniques répondent au gouvernement russe, acceptant leurs vues sur Constantinople.

Une photographie prise par un soldat allemand des corps des britanniques tués dans le no man's land à Neuve-Chapelle, le 12 mars. © http://www.cheminsdememoire-nordpasdecalais.fr/

mercredi 11 mars 2015

11 mars 1915 - Projets pour Constantinople

A Neuve-Chapelle, les Allemands se sont renforcés, et les Britanniques ne font rien pour exploiter la brèche, préférant essayer d'attaquer à nouveau, et sans plus de résultat, là où les assauts de la veille avaient déjà échoué. Les Britanniques et Français donnent leur accord à une future annexion de Constantinople par la Russie.

Un groupe de poilus pose à Vrély, dans la Somme, le 11 mars. © http://www.delcampe.net

mardi 10 mars 2015

10 mars 1915 - Bataille de Neuve-Chapelle

Bataille de Neuve-Chapelle, dans l'Artois. Les Britanniques tentent de percer les lignes allemandes pour progresser en direction de Lille ; les français étaient censés effectuer des attaques de soutien, qui ont été annulées. Pour la première fois, des photographies aériennes sont effectuées sur 1,4 km de profondeur, les cartes correspondantes étant distribuées à toutes les unités. Malgré les mauvaises conditions climatiques, l'aviation britannique gagne rapidement la maîtrise aérienne et commence à bombarder les réserves et chemins de fer allemands. L'attaque commence par une demi-heure de bombardement qui bouleverse les tranchées allemandes, suivi d'un assaut à 8h, avec une bonne moitié d'unités indiennes, qui se déroule plutôt bien. La première ligne allemande est enlevée en une heure, à part dans un secteur qui n'a pas été attaqué, les unités d'assaut s'étant trompé de direction. Neuve-Chapelle, l'objectif, est prise à 10h, mais le manque de moyens de communications, l'absence d'initiative des commandants sur le terrain (qui ont bien la carte mais ne savent pas quoi faire avec si aucun ordre ne vient de leurs supérieurs), et la présence de nids de résistance allemands, font que la brèche est impossible à exploiter. Second assaut allemand au mont Zwinin.

Un nid de mitrailleuse fortifié allemand à Neuve-Chapelle. Celui-ci n'a pas été endommagé par le premier bombardement et a infligé des pertes sévères au 2e Scottish Rifles. Il n'a été détruit par un tir de mortier que lors d'un second bombardement. © http://www.gutenberg-e.org

lundi 9 mars 2015

09 mars 1915 - Revendications italiennes

Fin du bombardement de Smyrne par les Britanniques. Ceux-ci répondent au gouvernement grec quant à leur occupation de Lemnos, avançant des impératifs militaires. Les Italiens présentent leurs revendications territoriales pour participer à la guerre aux côtés de l'Entente.

Des prisonniers autrichiens à Petrograd (actuelle Saint-Pétersbourg), le 9 mars. Domaine public.

dimanche 8 mars 2015

08 mars 1915 - Mines supplémentaires

Le mouilleur de mines ottoman Nusrat rajoute discrètement une ligne de mines à l'entrée des Dardanelles, en plus du champ de mines préexistant. Les combats se poursuivent sur la Vistule, à l'avantage des Russes.

Le navire de bataille russe Tri Svyatitelya, faisant partie de l'escadre de la mer Noire, le 8 mars. Domaine public.

samedi 7 mars 2015

07 mars 1915 - Explications

Les Allemands, ayant amené de l'artillerie lourde pour soutenir leur infanterie au mont Zwinin, lancent un premier assaut contre les positions russes au sommet. Le gouvernement grec demande des explications quant à l'occupation britannique de l'île de Lemnos depuis fin février. Exécution pour l'exemple du soldat Lucien François Lequeux.

Illustration du blocus britannique sur l'Allemagne, parue dans un tabloïd britannique le 7 mars. News of the World, 7 mars 1915 ; © http://www.cartoonww1.org/

vendredi 6 mars 2015

06 mars 1916 - Comte Zeppelin

A la suite du Hartmannswillerkopf, c'est le Reichakerkopf qui est pris d'assaut. Cette fois, les Français parviennent à prendre le sommet, mais ne peuvent poursuivre les Allemands en retraite car l'artillerie n'allonge pas son tir. Le Roi de Grèce désavoue les propos tenus par son Premier ministre la veille, lequel y perd son poste.

La Une du journal "Le Rire rouge", réagissant à la nomination du comte Zeppelin comme "Commodore de la flotte aérienne". © http://www.allposters.com

jeudi 5 mars 2015

05 mars 1915 - Usure

Nouvel assaut français sur le Hartmannswillerkopf : après un bombardement de quatre heures, les deux premières lignes allemandes sont prises, mais il y en a plus encore au sommet. Les Britanniques commencent à bombarder Smyrne (actuellement Izmir) sur la côte anatolienne. Le Premier ministre grec promet le soutien naval et terrestre de son pays à l'Entente dans les Dardanelles.

Les tirs à répétition usent prématurément les canons. Cette pièce de la 60e division, en batterie dans le secteur de Souain en Champagne, a éclaté lorsqu'un obus a explosé à l'intérieur, le 5 mars. © http://pages14-18.mesdiscussions.net

mercredi 4 mars 2015

04 mars 1915 - Constantinople

Le U-Boot 8 est coulé près de Douvres, grâce à la présence d'un « indicator net », un maillage de câble immergés permettant de révéler la présence des sous-marins. C'est le premier succès de ce système, en place depuis janvier. L'amiral Carden, qui commande l'escadre attaquant les Dardanelles, informe Londres qu'il compte pouvoir atteindre Constantinople en deux semaines. Il est notamment confiant car un message radio intercepté laisse à penser que les forts ottomans sont à court de munitions. Les Français prévoient d'envoyer une force expéditionnaire dans les Dardanelles, tandis que le gouvernement Russe envoie une circulaire aux gouvernements de l'Entente indiquant ses prétentions sur la ville de Constantinople et le contrôle des détroits.

Dans les Dardanelles, le HMS Agamemnon tire au canon de 234 mm sur les forts ottomans de Sedd el Bahr, le 4 mars. Burt, R. A. British Battleships 1889–1904 ; domaine public.

mardi 3 mars 2015

03 mars 1915 - Bombardement

Les Russes continuent d'attaquer sur le Niemen, faisant 6000 prisonniers.

L'église de Ville-en-Woëvre, dans la Meuse, sous un bombardement le 3 mars. La fumée ne correspond pas à un incendie mais à l'explosion d'un obus de 210 mm. © http://pages14-18.mesdiscussions.net

lundi 2 mars 2015

02 mars 1915 - Représailles

Combats importants sur le Niemen, les Russes tentent de reprendre l'offensive. La France et la Grande-Bretagne envoient une note à l'Allemagne l'informant de représailles face au blocus sous-marin ; les pays neutres protestent.

Vue d'artiste d'une tranchée russe parue dans un journal français. "L'Excelsior", 5 mars 1915, p.1 ; domaine public.

dimanche 1 mars 2015

01 mars 1915 - Escadrille de chasse

Création de la première escadrille de chasse française. Une escadre autrichienne bombarde Antivari. Les Britanniques mettent le blocus devant l'Afrique orientale allemande. De plus, ils signent avec les français une déclaration interdisant tout commerce avec l'Allemagne, pour quiconque et en tous lieux.

Une affiche de la Ligue antiallemande. "Bulletin de la Ligue antiallemande, organe de défense des intérêts économiques français et coloniaux", 5, 1er mars 1915 ; domaine public.