Des réfugiés arméniens à Van, en avril 1915. Domaine public. |
jeudi 30 avril 2015
30 avril 1915 - Réfugiés
Les Arméniens sont entassés à 45000, dont un tiers de réfugiés, dans 1 km² de Van. Ils contiennent sans trop de problème les assauts ottomans mais sont à court de munitions, ils utilisent donc tout ce qu'ils trouvent et tentent d'attirer le feu ennemi pour forcer les Ottomans à gaspiller leurs propres réserves. Les Allemands atteignent Šiauliai, en Lituanie.
mercredi 29 avril 2015
29 avril 1915 - Journal
Les Allemands et Autrichiens ont repris l'offensive sur le front Est.
mardi 28 avril 2015
28 avril 1915 - Bataille de Krithia
Les messagers arméniens ont atteint les postes de commandement russes, lesquels envoient quelques troupes renforcer la ville de Van. Première bataille de Krithia aux Dardanelles : les alliés tentent de percer vers l'intérieur des terres, mais ils sont épuisés, démoralisés, mal commandés, mal préparés, et manquent de communications, ce qui fait totalement échouer l'attaque. Le gouvernement Sud-Africain publie un Livre bleu par rapport à la rébellion Maritz.
lundi 27 avril 2015
27 avril 1915 - Contre-attaque ottomane
Une nouvelle attaque au gaz allemande se déroule au Sud d'Ypres, mais les britanniques ont eu le temps d'équiper leur troupe et cette nouvelle arme n'a plus d'effet. Les Ottomans, qui ont amené des renforts, lancent leur première contre-attaque contre les troupes de l'ANZAC sur les plages de Gallipoli. L'artillerie navale parvient à les contrer, mais les contre-attaque lancées sont mal coordonnées et échouent. Au soir, les Ottomans ont réussit à fortifier tout le pourtour de la tête de pont, et plus aucune victoire rapide n'est possible. Parallèlement, des sous-marins alliés parviennent à s'aventurer dans les détroits et à couler des transports ottomans ravitaillant la zone de combat : si l'opération est risquée pour le sous-marin, et les pertes remplaçables pour les Ottomans, elle affaiblit toutefois le moral de ces derniers.
Le navire de bataille russe Ioan Zlatoust le 27 avril. Domaine public. |
dimanche 26 avril 2015
26 avril 1915 - Pacte de Londres
Bataille de Gibeon en Afrique occidentale allemande, actuellement en Namibie : l'armée allemande de la colonie perd un quart de ses effectifs, tous ses canons, et 4 de ses 6 mitrailleuses. Le croiseur auxiliaire allemand Kronprinz Wilhelm est interné à Newport News, en Virginie. Il s'agissait du dernier corsaire allemand en service. Pacte de Londres : les pays de l'Entente ayant accepté les revendications territoriales de l'Italie, celle-ci s'engage à entrer en guerre à leurs côtés dans un délais d'un mois. La Chine rejette les « Vingt-et-une demandes » que le Japon avait formulé le 18 janvier, pour essayer d'étendre son contrôle sur le continent. Le Japon travaille donc à en proposer une nouvelle version allégée.
Des hommes du 8e bataillon australien dans une tranchée à Bolton's Ridge, sur la plage de Gallipoli. Australian War Memorial, domaine public. |
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samedi 25 avril 2015
25 avril 1915 - ANZAC Day
Les Français et Britanniques contre-attaquent enfin à Ypres, mais les Allemands les arrêtent avec des nappes de gaz. Une attaque allemande sur le Hartmannswillerkopf parvient à dégager le sommet, mais ceux-ci ne peuvent s'y maintenir : l'artillerie des deux camps pilonne tout le secteur, et le sommet devient un no man's land jusqu'en décembre. Il ne se passe quasiment plus rien de notable jusqu'à cette date, les deux armées se contentant de coups de main pour harceler l'adversaire. A Van, les Arméniens assiégés ont organisé un gouvernement provisoire pour gérer la situation, d'autant que des réfugiés des alentours viennent s'installer dans la ville par une route contrôlée par la résistance. Ils envoient des messagers pour prévenir les Russes. Débarquement du corps expéditionnaire allié à Gallipoli, dans les Dardanelles. Après diverses attaques de diversion françaises, une division britannique (comprenant principalement des contingents australiens et néo-zélandais) débarque sur cinq plages différentes du cap Helles. Sur certaines, le débarquement se passe sans encombre, les Ottomans n'ayant quasiment aucune défense à opposer, mais les ordres ne sont que d'établir une tête de pont et la brèche n'est pas exploitée. Ailleurs, les hommes approchent dans des bateaux sans protection et se font décimer par les mitrailleuses, avec parfois 90 % de pertes avant d'atteindre le rivage. Cependant, les Ottomans sont trop peu nombreux pour contre-attaquer, ils n'ont quasiment pas de munitions et ont juste l'ordre de se faire tuer sur place. En fin de journée, les Britanniques avaient le contrôle des plages au prix de plus de 60 % de pertes, mais n'ont rien fait pour profiter de leur avantage, et sont donc restés bloqués dessus. Les Russes, de leur côté, bombardent les forts ottomans de leur côté des Dardanelles.
Les troupes de l'ANZAC débarquent à Suvla Bay dans le secteur de Gallipoli. State Library of Queensland, domaine public. |
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vendredi 24 avril 2015
24 avril 1915 - Rafle des intellectuels
Nouvelle attaque allemande à Ypres, cette fois à Saint-Junien, soit au centre tenu par les Canadiens. Les nuages de gaz sont de nouveau employés, mais cette fois les Canadiens improvisent des protections avec des mouchoirs imbibés d'eau et d'urine, ce qui leur permet d'éviter la percée allemande bien que le front recule quelque peu. Date considérée habituellement comme le début du génocide arménien. Après l'éviction des composantes arméniennes de l'armée, le parti au pouvoir, les Jeunes-Turcs, fait arrêter les 24 et 25 avril 600 intellectuels arméniens de Constantinople, lesquels sont ensuite déportés puis tués. En parallèle du génocide arménien, des exactions comparables auront également lieu contre les peuples de Mésopotamie (notamment Assyriens), ainsi que contre les Grecs des rives de la Mer Noire.
Des mitrailleurs belges portent l'un des tous premiers exemplaires de masques à gaz, pendant la bataille d'Ypres. Domaine public. |
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jeudi 23 avril 2015
23 avril 1915 - Blocus au Cameroun
mercredi 22 avril 2015
22 avril 1915 - Gaz de combat
Début de la deuxième bataille d'Ypres. Après une première tentatives à l'automne 1914, les Allemands essaient une nouvelle fois de prendre le contrôle de la ville d'Ypres en Belgique. Ils ont face à eux des unités britanniques (canadiennes et indiennes), belges et françaises (de l'armée d'Afrique). La première attaque a lieu dans le secteur de Gravenstafel, face aux Canadiens arrivés seulement cinq jours auparavant. La surprise est violente, car ils ne sont pas préparés à cette guerre : en particulier, leur artillerie est peu efficace, et leur fusil Ross fonctionne très mal dans la boue. Ils tiennent malgré tout le centre de la bataille. A cela s'ajoute le premier emploi sur le front de l'Ouest d'un gaz de combat, le chlore, par les Allemands : 5730 cylindres de gaz (soit 168 tonnes) sont lâchés à Steenstraate au début de l'attaque, sur deux divisions françaises qui n'ont aucune protection et s'enfuient. Ceci ouvre une brèche de 8 km au Nord du dispositif, que les Français et les Belges ont du mal à colmater. Toutefois, les Allemands ne s'attendaient pas à autant de succès et n'ont pas prévu assez de renforts pour exploiter efficacement la brèche.
Vue aérienne de l'attaque au chlore du 22 avril. © http://www.herodote.net |
mardi 21 avril 2015
21 avril 1915 - Incidents de frontière
lundi 20 avril 2015
20 avril 1915 - Siège de Van
Bombardement allemand sur Ypres ; leurs adversaires ne le comprennent pas, mais il s'agit d'un bombardement préliminaire en vue d'une attaque deux jours plus tard. Début du siège de Van, en Arménie. Il s'agit de l'une des seules oppositions directes entre ottomans et arméniens dans le cadre du génocide, alors que celui-ci n'a pas encore réellement commencé. Suite à une nouvelle altercation entre Arméniens et Ottomans, ces derniers tirent à l'artillerie contre la ville de Van, de fait en état de siège. Les Ottomans entrent alors dans la ville, dans laquelle ils doivent faire face à deux pôles de résistance de la part des civils arméniens. Les Arméniens ont creusé des tranchées et fortifié des bâtiments, sans effectuer d'action offensive déterminante. Les Ottomans ne sont pas beaucoup plus efficaces, mais ont la supériorité en hommes et en armes. De fait, les Arméniens ne sont que 1500 en état de se battre, avec 1000 pistolets, 300 fusils et des armes antiques pour compléter. Avec trois camarades, le soldat Félix Baudy est fusillé pour l'exemple : la veille, leur compagnie déjà épuisée avait refusé d'attaquer une tranchée allemande alors qu'une première vague venait de se faire hacher sur place. Cinq soldats sont choisis pour passer en cour martiale, deux tirés au sort (dont l'un acquitté) et les trois autres à cause de leur appartenance à la CGT. Ils ont été réhabilité en 1934.
Une vue aérienne stéréoscopique d'Amiens depuis un biplan Farman, le 20 avril. Archives de Toulouse, 49Fi193, domaine public. |
dimanche 19 avril 2015
19 avril 1915 - Pressions sur Van
Les Ottomans réclament à la ville arménienne de Van 4000 soldats, sous prétexte de conscription mais à l'évidence pour les massacrer. Des exactions commises depuis quatre jours dans la région laissent clairement entendre que les Ottomans comptent s'en prendre à la ville et espèrent la vider préalablement de ses défenseurs potentiels. Les Arméniens envoient 500 hommes et un paiement à la place des 3500 autres, mais se font accuser de rébellion. Les Britanniques démentent avoir fait usage de gaz de combat.
Une vue d'un combat aérien ayant pris place près de Roulers, en Belgique, le 19 avril. © http://veertienachttien.be |
samedi 18 avril 2015
18 avril 1915 - Rolland Garros
Après trois victoires obtenues grâce à son hélice à déflecteurs, Roland Garros est contraint de se poser dans les lignes allemandes et n'a pas le temps de détruire son avion avant d'être fait prisonnier. L'appareil est examiné par Anthony Fokker, lequel s'empresse alors d'achever la mise au point de sa mitrailleuse synchronisée, qu'il préparait depuis déjà quelques mois. Les Ottomans se retirent complètement d'Iran.
vendredi 17 avril 2015
17 avril 1915 - Arrivée des Canadiens
Installation des premières unités canadiennes sur le front Ouest, dans le secteur d'Ypres. Celui-ci est assez agité, avec des combats pour la colline 60 emportée par les Britanniques. Les Alliés attaquent Garoua, au Cameroun.
Retranchements allemands à Garoua. La photo n'est pas datée. Deutsche Kolonialgesellschaft ; domaine public. |
jeudi 16 avril 2015
16 avril 1915 - Excuses
Nombreux raids aériens : français contre Strasbourg et d'autres villes allemandes, et allemands sur l'Angleterre. Les Britanniques publient des excuses au Chili pour avoir coulé le Dresden dans leurs eaux territoriales.
Une bombe lancée d'un avion a creusé un trou dans les pavés de la rue Amiral-Combet à Amiens, le 16 avril. Domaine public. |
mercredi 15 avril 2015
15 avril 1915 - Cigare
mardi 14 avril 2015
14 avril 1915 - Fête de la gloire
Fin de l'offensive en Woëvre : elle n'a eu aucun résultat stratégique, même si elle a causé des pertes assez importantes aux Allemands. Les Allemands accusent les Français d'avoir utilisé des gaz toxiques près de Verdun, ce qui est infondé mais vise à préparer la première utilisation des gaz quelques jours plus tard par les Allemands, à Ypres. Les Britanniques indiquent que les Dominions seront consultés par rapport aux termes de paix. Le Japon informe les Britanniques que les Allemands réfléchissent à une offre de paix séparée. Les Grecs rejettent l'offre des alliés.
lundi 13 avril 2015
13 avril 1915 - Retraite en Mésopotamie
Après plusieurs escarmouches, les Ottomans retraitent en Mésopotamie. Réunion d'un comité britannique sur les munitions.
dimanche 12 avril 2015
12 avril 1915 - Shaiba
Une importante force ottomane, constituée en grande partie d'irréguliers obtenus auprès des chefs arabes locaux, attaque le camp britannique de Shaiba, en Mésopotamie. Parfaitement inefficaces, ils n'obtiennent aucun résultat, et leur général Süleyman Askeri, blessé et déprimé, se suicide à l'hôpital. Les Britanniques, qui ne s'attendaient pas à un tel échec de la part de leurs adversaires, décident alors de reprendre leur offensive dans la région, même s'ils avancent lentement. L'armée russe entre en Hongrie. Les alliés avancent vers Yaoundé, au Cameroun. Les alliés proposent aux Grecs de leur offrir l'île de Smyrne en échange d'une action immédiate contre l'Empire ottoman.
Un fusil permettant de tirer au-dessus du parapet sans sortir la tête, dans une tranchée française de la Meuse, aux alentours du Bois d'Ailly, en avril 1915. © http://www.histoire-image.org/ |
samedi 11 avril 2015
11 avril 1915 - Narval
Reprise d'une offensive générale en Woëvre, sans résultat. Les Français n'atteignent pas toujours les premières lignes allemandes, ou ne peuvent s'y maintenir : les brèches dans les défenses sont insuffisantes, et leur propre artillerie tire trop court.
Lancement du sous-marin russe Narval à Mykolaiv (actuelle Ukraine), le 11 avril. Domaine public. |
vendredi 10 avril 2015
10 avril 1915 - Livre blanc
Sur le mont Zwinin, les patrouilles allemandes constatent que les Russes sont partis pendant la nuit. La bataille est donc terminée, et prépare le terrain pour les offensives allemandes à venir dans la région. Une canonnière autrichienne bombarde Belgrade. Publication d'un Livre blanc regroupant la correspondance diplomatique entre la Grande-Bretagne et les États-Unis au sujet du traitement des prisonniers de guerre et civils internés.
jeudi 9 avril 2015
09 avril 1915 - Fins des Eparges et du Zwinin
La crête des Eparges est pilonnée par l'artillerie française, et un nouvel assaut permet à nouveau d'enlever le point C, mais pas le point X. Celui-ci, qui était le but de l'offensive, ne sera jamais atteint et les tentatives s'arrêtent là. Après deux mois de combats, la bataille a fait 12000 morts au total, pour des résultats insignifiants puisque les Français ont enlevé toute la crête sauf le point qu'ils visaient. Jusqu'en avril 1917 cette région verra principalement une guerre des mines, avec 78 mines explosant sur un front de 800 mètres sans parvenir à modifier les lignes. Dernier combat sur le mont Zwinin : les conditions climatiques se sont améliorées, et à la fois les Allemands et les Russes décident de lancer une offensive ce jour-là. Les Allemands sortent finalement vainqueurs du combat, et conquièrent le sommet à 11h.
mercredi 8 avril 2015
08 avril 1915 - Croix de Guerre
Les
attaques françaises échouent aux Eparges. Le croiseur auxiliaire
allemand Prinz Eitel Friedrich est interné à Newport News, en Virginie.
Création de la Croix de Guerre en France.
Le
champ de bataille le 8 avril dans le secteur de Saint-Mihiel, l'un de
ceux ayant connu le plus de morts par mètre carré. La photo est prise
depuis la première ligne française. La première ligne allemande est
située à moins de 30 mètres, on la distingue à gauche de la photo. © http:// |
mardi 7 avril 2015
07 avril 1915 - Vers les Dardanelles
Poursuite
de l'offensive en Woëvre, sans plus de résultat. Les Français
s'aperçoivent que les retranchements allemands sont très soignés,
entièrement bétonnés, et que l'artillerie ne peut pas les réduire. Il
s'agira dès lors de maintenir la pression pour obliger les Allemands à
conserver des réserves dans cette région. Une nouvelle contre-attaque
allemande réussit aux Eparges, l'artillerie
française n'ayant pas envoyé de barrage : les Français sont pour la
deuxième fois repoussés sur leurs positions de départ. Les premières
unités indiennes quittent l'Egypte en direction des Dardanelles. Les
socialistes allemands publient un manifeste contre la guerre.
Vestiges de l'escalier d'un abris allemand dans le bois d'Hermeville, en Woëvre. © "Mort Homme", www.panoramio.com/ |
lundi 6 avril 2015
06 avril 1915 - Les Eparges
En
Woëvre, l'attaque continue, sans aucun résultat. Aucun objectif n'est
encore atteint. Une contre-attaque allemande reprend le terrain conquis
par les Français aux Eparges, lesquels le reprennent une nouvelle fois à
15h, sans plus avancer que la veille. L'Autriche rejette une
proposition italienne, consistant à échanger sa neutralité dans le
conflit contre le Tyrol du Sud.
Une vue non datée d'une tranchée de première ligne aux Eparges, en 1915. © http://www.morvane.fr/ |
dimanche 5 avril 2015
05 avril 1915 - Offensive en Woëvre
Offensive générale en Woëvre, avec des succès mitigés : à cause du
brouillard, de la pluie et de la boue, les fantassins avancent
difficilement, l'artillerie a du mal à régler son tir, et les obus
s'enfoncent dans le sol sans éclater. Reprise de l'attaque française aux
Eparges, les objectifs sont le point C au milieu de la crête, et le
point X dominant l'ensemble à terme. A 16h, le point C est enlevé, mais
la boue bloquant les armes ainsi que le feu allemand ne permettent pas
d'aller plus loin.
Explosion d'un obus de 220 mm français sur les lignes allemandes à Flirey, le 5 avril, pendant l'offensive en Woëvre. © http://pages14-18.mesdiscussions.net |
samedi 4 avril 2015
04 avril 1915 - Dragage
Les Russes progressent dans les Carpates et en Arménie.
Une vue d'artiste des opérations de dragage des mines dans les Dardanelles. Le Miroir, 4 avril 1915 ; © http://gallica.bnf.fr/. |
vendredi 3 avril 2015
03 avril 1915 - Filets de barrage
En Woëvre, les Français lancent une deuxième série d'attaques
préliminaires à une grande offensive. En Mer Noire, rencontre sans
conséquence entre la flotte russe et le Goeben ottoman. La
Grande-Bretagne achève la construction des filets de barrage dans le
détroit de Douvres. Quatre hommes sont fusillés pour l'exemple à
Saint-Amand-sur-Fion, dans la Marne. Les Etats-Unis rappellent leurs
observateurs militaires envoyés du côté allemand.
jeudi 2 avril 2015
02 avril 1915 - Le Poil Civil
Les Russes progressent en Pologne et dans les Carpates. La France
commence à organiser le recensement de la classe 1917. La classe 1916
est elle appelée dans le courant du mois.
Premier numéro du "Poil civil", hebdomadaire publié par Tristan Bernard, auteur célèbre pour ses jeux de mots qui collaborera également au Canard enchaîné par la suite. © http://www.priceminister.com/ |
mercredi 1 avril 2015
01 avril 1915 - Hélice renforcée
Offensive française en Woëvre, qui débute plutôt efficacement, même s'il
ne s'agit pas de l'assaut général. Roland Garros, sur Morane-Saulnier
Type L, est le premier pilote a obtenir une victoire aérienne avec une
mitrailleuse tirant à travers l'hélice, celle-ci étant renforcée avec
des déflecteurs.
Schéma du fonctionnement de la mitrailleuse axiale de Roland Garros. Les déflecteurs sur l'hélice sont bien visibles. © http://vieillescasseroles.free.fr/ |
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